Retour sur 5 titres indispensables de Daniel Balavoine

"Le chanteur"

A la toute fin des années 70, Daniel Balavoine sort 3e album. Avec les précédents le succès n'est pas au rendez-vous. Si le prochain ne fonctionne pas, il s'est promis de mettre fin à sa carrière. Il sort le titre "Le chanteur", qui donnera aussi son titre à l'album. Dans ce futur tube, il se joue des codes du star-system rêvant tout de même du succès. Pour preuve, cette chanson surement visionnaire, se vendra à plus de 800 000 exemplaires en 1978. La carrière de Daniel Balavoine est bel et bien lancée. 

"Mon fils, ma bataille"

C'est une chanson qui voit le jour en 1980 et que l'on peut imaginer autobiographique. Le thème du droit de garde des pères, lui est pourtant inspiré du film Kramer contre Krameravec Dustin Hoffman et Meryl Streep mais aussi de son guitariste. Celui-ci était en pleine phase de séparation au moment où Daniel Balavoine écrit ce titre. Ce titre s'écoulera à plus de 500 000 exemplaires et continue de faire écho plus de 40 ans après sa sortie. 

"Vivre ou survivre"

Issu de l'album Vendeurs de larmes, ce titre affirme Daniel Balavoine en chanteur davantage rock. Il vient de connaitre le succès avec ses précédents singles et Starmania. Les thèmes de prédilection restent les mêmes. Le chanteur y raconte l'amour, la notoriété et les difficultés de la vie. Un titre engagé mais aussi optimiste. Et comme à son habitude, il marque ses chansons d'une empreinte vocale puissante et inimitable. 

"Tous les cris les S.O.S."

Titre phare de Daniel Balavoine, cette chanson fait référence aux bouteilles envoyées à la mer avec leurs messages de S.O.S. Elle évoque aussi la solitude et la détresse humaine. Ses sonorités sont marquées par l'empreinte des nouvelles technologies. Il utilise un sampler inédit en France, le Fairlight. Ce titre cartonnera malgré sa position en face B du 45T du titre "L'Aziza". Elle fait partie du titre le plus repris du chanteur. Preuve que le public peut aussi être seul décisionnaire du succès d'un artiste. 

"Je ne suis pas un héros"

C'est une chanson initialement prévue pour Johnny Hallyday en 1980. Le taulier n'est pas convaincu par ce titre et décide de ne pas la garder. Daniel Balavoine la garde et décide lui d'en faire un single. La magie opère et ce titre puissant caracole en tête des ventes. En 1990, alors que le "chanteur" a disparu dans un tragique accident d'hélicoptère, Johnny Hallyday reprend enfin ce titre à Bercy. La boucle est bouclée.