Redécouvrez 5 chansons cultes de Michel Polnareff!

Aujourd’hui, le chanteur souffle ses 74 bougies ! Pour l’occasion, RFM vous invité à redécouvrir cinq de ses chansons mythiques!

La Poupée qui fait non

Cette chanson, datant de 1966, est la toute première que publiera Michel Polnareff. Et pour cette première le chanteur n’a pas fait les choses à moitié. Lors de l’enregistrement studios, les musiciens qui l’accompagnent alors ne sont autres que Jimmy Page, fondateur du groupe Led Zeppelin à la guitare, et John Paul Jones, membre du même groupe à la basse. Une chanson dont la musique est  tout spécialement composée par Polnareff et dont le texte est écrit par Franck Gérald. Des paroles à premières vu anodines mais qui évoquent en réalité la libération sexuelle des femmes. Ce titre connaîtra un tel succès que le chanteur l’interprétera lui-même en allemand, en espagnol et en italien. Elle traversera les époques en étant reprise par de très nombreux artistes tels que The Birds, The Jimi Hendrix Experience, Johnny Hallyday, mais aussi en duo par Mylène Farmer et Khaled, ou  encore par Florent Pagny ou James Blunt.

Love Me, Please Love Me

Cette chanson a vu le jour sur le tout premier album de Michel Polnareff. Âgé de 22 ans seulement, le jeune français réussi à faire exporter son opus aux Etats-Unis dans l’âge d’or du rock. Baptisé French Rock Blues pour l’occasion, ce disque se fond parfaitement dans la veine de Bob Dylan ou des Kinks. Il sera, avec Serge Gainsbourg et Jacques Dutronc, l’un des rares artistes français dont la musique pourra rivaliser avec les anglo-saxons dans cette seconde moitié des sixties. Cette chanson fait par ailleurs parti de la bande original du film J’veux pas que tu t’en ailles réalisé par Bernard Jeanjean.

On Ira Tous au Paradis

Sortie en 1972, cette chanson est la seule pour laquelle Michel Polnareff donnera des instructions à son parolier fétiche Dabadie. En parlant du chanteur, ce dernier raconte d’ailleurs «Un jour, il me dit : tu vois celle-ci, je voudrais que tu me trouves des paroles, que ça soit comme si des gens étaient dans la rue, tous les gens, et qu’ils marchent ensemble en chantant». Ce n’est pas peu dire car le jour de l’enregistrement, les assistants du studio sont allés chercher des personnes, directement au hasard dans la rue, pour interpréter les cœurs. Cette surprise donnera au titre son ton si particulier.

Lettre à France  

Alors qu’il est en «exil» aux Etats-Unis en 1977, Michel Polnareff exprime dans ce titre sa nostalgie pour la France. La légende raconte que lors d’une sortie au restaurant sur la Cinquième Avenue, le blues lui monte à la tête et tout lui rappelle l'Hexagone. Il se met alors à griffonner, sur une nappe de table, les premières notes de sa chanson. Il l’enregistre et envoie la cassette à son parolier Dabadie qui écrira alors le texte. La chanson aura deux niveaux de lecture: une lettre d’amour d’un homme loin de sa chère et tendre ou un homme mélancolique de son pays. Le succès du morceau permettra à Polnareff de revenir en France pour régler ses affaires avec le fisc et être enfin innocenté par la justice. Cette chanson sera reprise en 2004 par Pascal Obispo.

Goodbye Marylou

Ce morceau culte a vu le jour en 1989. Elle évoque le thème des sentiments par Minitel, et pourtant n’a pas pris une ride depuis près de 30 ans. «Cette chanson possède deux histoires, une vraie et une fausse. Elle n’a pas été écrite au Royal Monceau comme on le pense, je ne l’ai pas écrite pour la standardiste de l’hôtel.  Mais je l’ai composée chez un ami, sur un Casino à piles. Elle s’appelle Goodbye Marylou, car après que je me sois retrouvé au Royal Monceau, j’ai rencontré la fille de Rick Nelson, un de mes héros chanteurs quand j’étais petit. Il avait écrit une chanson Hello Marylou et j’ai décidé de faire de ma chanson une réponse» a expliqué Michel Polnareff. Un titre qui sera également reprit par Pascal Obispo en 2004.

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