5 choses que vous ignorez sûrement sur ... Calogero

Ce lundi 17 Juillet, RFM.fr vous propose de découvrir 5 faits ou anecdotes souvent méconnus du grand public sur le chanteur et musicien français, Calogero.

1- Il a été découvert très jeune par France Gall 

Calogero a commencé la musique au sein d’un groupe qu’il a lui-même formé, Les Charts. A 15 ans à peine, aux côtés de son ami Francis Maggiulli  et de son frère Goacchino, il sillonne les bars de Grenoble, sa ville d’origine. A l’issue d’une émission à laquelle «Calo» et son band ont la chance de participer, il croise la star incontournable, France Gall, qui cartonne partout avec Évidemment (1987), écrit par Michel Berger. La chanteuse, emballée par la performance des Charts, pousse les jeunes garçons à trouver une maison de disque et enregistrer leurs titres. «Certains pensaient qu’elle nous avait pistonné, en fait pas du tout», confiait le chanteur l’été dernier dans l’émission de Pascal Nègre sur RFM. Réel coup de pouce ou simple conseil, nul doute que le retour très positif de France Gall a conforté l’artiste de poursuivre sa destinée musicale. Quand on voit le résultat, on ne peut que s’en réjouir !

2 - C'est Pascal Obispo qui lui a mis le pied à l'étrier

Après la séparation de son groupe d’enfance, Les Charts, en 1997, «Calo» ne se démonte pas et persévère dans la musique. Alors qu’il travaille dans une pizzéria pour subvenir à ses besoins, il continue de composer des mélodies dans son coin, jusqu’au jour où il rencontre Pascal Obispo. Ce dernier le fait chanter sur son album, et les deux artistes se lient d’amitié. « Pascal Obispo est la personne qui a cru en moi à un moment où plus personne ne le faisait. Je sortais des Charts. Quand on quitte un groupe pour une carrière solo, ce n'est pas toujours gagné. Lui m'a donné confiance, m'a aidé. », confiait le musicien en 2014 à nos confrères du Figaro.fr. Deux ans plus tard, avec l’aide de son mentor, Calogero sort enfin son premier album solo, "Au milieu des autres" (1999). Le disque connait un certain succès, et permet surtout à l’artiste de se faire un nom sur la scène francophone. Cinq ans plus tard, il confirme son statut de tête d’affiche de la variété française en signant « 3 » (2004), qui cartonne avec Face à la mer interprété en duo avec le rappeur Passi, et Si seulement je pouvais lui manquer. Depuis, chaque sortie d’album du chanteur fait date et se conclut par un succès. On a donc hâte de pouvoir s’écouter en boucle « Liberté chérie », à paraître le 25 août.

3 - Il n'écrit pas ses textes ... mais compose tous ses morceaux et beaucoup pour les autres ! 

Calogero ne s’en est jamais caché, il n’est pas bon pour écrire. Ou du moins pas assez rapide à son goût : « Je trouve rarement les mots adéquats. Le temps que j’écrive un texte, les copains ont déjà fini un album », aurait-il déclaré au détour d’une interview. Ainsi, mis à part Je me suis trompé (2009), qu’il a lui-même rédigé, l’écriture de tous ses morceaux est confiée à des amis ou paroliers de renom, comme Zazie ("Pomme C", "Au milieu des autres" et "3"), ou Marie Bastide ("Les Feux d’Artifice"). Si la formule a permis de signer des tubes comme En Apesanteur ou Le Portrait, on n’y voit aucun mal. On ne change pas une équipe qui gagne, comme on dit !

En revanche, le natif d’Echirolles est un formidable compositeur, et n’a aucun problème à mettre ses talents au service des plus grands, comme Johnny Hallyday, Pascal Obispo, Françoise Hardy ou encore Florent Pagny. Calogero a notamment composé le tube Les murs porteurs (2013) pour ce dernier, extrait de l’album Vieillir avec toi (2013) qu'il a lui-même composé. Treize ans auparavant, il avait collaboré sur le titre Châtelet-Les Halles, titre issu de l'album éponyme de Pagny. Pas de doute donc, notre Calogero national est un musicien hors-pair ! 

4 - Le chanteur s’est engagé en faveur de la cause homosexuelle

L’artiste n'a jamais fait de l’engagement politique ou sociétal son étendard, mais il aime à défendre les causes qui lui tiennent à cœur, s’impliquant notamment dans de nombreuses associations caritatives comme Les Enfoirés ou le Sidaction. On connait bien Un jour au mauvais endroit(2014), qui raconte l’histoire de Sofiane et Kévin, deux garçons sauvagement assassinés à Échirolles. Étant originaire de la ville, située dans la banlieue sud de Grenoble, Calogero avait tenu à revenir sur le drame avec un simple message : « Plus jamais ça ». Mais on parle beaucoup moins le titre gay-friendly  J’ai le droit aussi(2014), issu du même album « Les Feux d’artifice », vendu à plus de 800 000 exemplaires, et dans lequel le chanteur affiche son soutien aux homosexuels victimes de harcèlement et bien souvent de pressions familiales.

 

5 -  Il a enregistré son dernier album dans les studios Abbey Road 

Après une fin d’année 2016 difficile, qui l’a vu se faire condamner à 80 000 de dommages et intérêts dans une affaire de plagiat pour le tube Si seulement je pouvais lui manquer, Calogero avait bien besoin de repartir de l’avant, pour définitivement mettre de côté ce qu’il considère toujours comme une injustice. Pour ce faire, le chanteur n’a pas fait les choses à moitié. En effet, il a décidé d’enregistrer son septième album dans les studios londoniens d’Abbey Road, où les Beatles avaient eux-mêmes travaillé leur disque éponyme, et immortalisé le cliché mythique du passage piéton pour leur pochette.  « Liberté chérie » sera le 25 août dans les bacs. Une tournée dans toute la France est déjà programmée pour 2018, on a hâte ! 

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